Options IoT pour la gestion intelligente du parking d’entreprise
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La gestion d’un parking d’entreprise comprend entre autres la sécurisation d’accès et le partage des places. Grâce à l’Internet des objets, il est désormais possible de s’en occuper via une plateforme collaborative d’une start-up. Cette start-up offre donc ses services à l’entreprise propriétaire du parking, services qui se résument à l’organisation et au contrôle du parking.
Options de sécurisation d’accès au parking
Le principe repose sur des interfaces IoT qui servent à connecter l’application de sécurisation d’accès au parking avec le matériel de sécurité. On vous présente deux types de sécurisation, à savoir la commande d’une barrière de parking automatique et le dispositif de reconnaissance des plaques d’immatriculation des véhicules.
La commande d’une barrière de parking
L’utilisateur peut piloter la barrière depuis son appareil mobile dans lequel il a déjà installé l’appli. Il n’a rien à craindre quant à la confidentialité de la communication avec le module. Celle-ci est cryptée, donc hautement sécurisée. Vous faites partie du personnel de l’entreprise propriétaire du parking et vous désirez y garer votre voiture ? Vous avez déjà l’appli dans votre smartphone ? Vous la lancez, vous appuyez sur « Ouvrir la barrière de parking », mais pas avant d’avoir vérifié qu’il y ait une place réservée.
Le contrôle de deux barrières de parking automatiques différentes est faisable. On peut d’ailleurs installer de nombreux modules si besoin. C’est le cas lorsque le parking est partagé avec d’autres groupes qui se mettent d’accord avec l’entreprise cliente pour garder le système d’accès.
Le dispositif de reconnaissance des plaques d’immatriculation des voitures
L’entreprise cliente, c’est-à-dire le propriétaire du parking, détient une base de données statique qui liste toutes les plaques d’immatriculation des véhicules de tous ses collaborateurs. Cette base de données est reliée au dispositif IoT de reconnaissance des plaques d’immatriculation. Il appartient donc à la plateforme collaborative de transmettre en temps réel, via Internet bien entendu, le numéro ou le visuel des plaques d’immatriculation des véhicules ayant droit au parking. La transmission des données n’a pas lieu ou un message d’erreur apparaît s’il s’agit d’un intrus qui tente d’y entrer.
Il est aussi possible pour le collaborateur d’éditer le numéro de sa plaque d’immatriculation depuis son appareil mobile, toujours en se mettant en ligne, bien entendu, et ce, en temps réel.
L’application peut être branchée avec une ou plusieurs caméras de lecture de plaques d’immatriculation que l’entreprise peut installer sur son site.
La solution collaborative de partage des places du parking
Les places réservées peuvent très bien se gérer en fonction des places désertées. La gestion ne se fait pas au hasard. C’est le fruit d’une bonne coordination entre l’offre et la demande, assurée par la plateforme collaborative du prestataire du parking. La section R&D de la start-up a déjà bien étudié comment réattribuer automatiquement les places vacantes.
« Trouver une place en ville fait partie de ces petits tracas du quotidien, qui mettent de mauvaise humeur et font perdre du temps avant d’arriver au bureau. Aujourd’hui le contrôle d’accès renforcé répond aussi aux préoccupations des gestionnaires de parcs automobiles ou des responsables sécurité de l’entreprise » affirme le porte-parole de la start-up.
Pour terminer, il est à noter que la gestion intelligente du parking d’entreprise, lancée il y a quelques années, a déjà fait ses preuves et a trouvé ses adeptes parmi les grandes entreprises françaises voire européennes. Les deux options IoT qu’on vient de développer sont déjà déployées chez des clients pilotes tels que Cap Oméga à Montpellier, le Conseil départemental des Yvelines à Versailles et à Guyancourt, chez Ralph Lauren à Genève, chez Nielsen à Bezons et au Rectorat de Lille.
Rappelons que le terme IoT désigne un système qui consiste à faire fonctionner les objets physiques en les connectant à Internet. C’est l’abréviation de « Internet of Things ». Il sort tout droit du discours tenu en 1999 par un ingénieur britannique nommé Kevin Ashton.